Historique
L'histoire de l'école Saint-Louis
Il y a environ 100 ans existaient en Normandie (France) des Frères des Ecoles Chrétiennes. Ils furent chassés de France. En 1903, le Frère Augustin, supérieur général, envoie en Belgique le Frère Etienne pour qu’il trouve une maison.
L’Evêque de Tournai lui donne une ancienne ferme à moitié en ruines, qui deviendra notre école. Une condition : ouvrir une classe primaire gratuite aux élèves qui habitent tout près.
Plusieurs Frères arrivent de France. On construit une chapelle bénite en 1903 et on trouve une place pour la statue de la vierge dans la cour intérieure.
Fin 1903, une classe primaire est ouverte avec 7 élèves (garçons).
En avril 1904, on ouvre une seconde classe avec 9 élèves (garçons). Puis, on ouvre un pensionnat.
En août 1904, le curé de la paroisse fait construire la salle des fêtes.
Maintenant, il y a 31 nouveaux élèves, donc deux nouvelles classes. On construit des bâtiments dans la cour intérieure et on peint la chapelle.
En 1912, il y 40 pensionnaires et 60 élèves qui retournent chez eux le soir.
En 1914, l’établissement prend le nom de « Institut Saint-Louis de Gonzague ».
La guerre arrive, mais les élèves continuent à s’inscrire. Pourtant en 1918, on renvoie plusieurs fois les élèves pour loger les soldats allemands !
Puis, on ne cesse d’agrandir les bâtiments (dortoirs, classes). Beaucoup d’élèves flamands arrivent.
En 1921, il y a 70 internes et 100 externes (6 classes) dont 55 enfants de Brugelette !
En 1923, on place la statue Notre-Dame de Lourdes sur le mur de la salle des fêtes.
En 1936, les Frères de Brugelette s’associent à des religieux d’origine française, les Marianistes (Marie).
En 1940, les bâtiments sont occupés par les soldats allemands (guerre 1940-1945). Ils abîment tout. Toutes les classes sont occupées.
D’octobre 1944 à juillet 1945, 50 nouveaux élèves seront inscrits dont 23 à la rentrée de Pâques, le 17 avril 1945.
Bien des efforts seront nécessaires pour rétablir un minimum de discipline et d’esprit de travail après plusieurs mois de laisser-aller. Les enfants préfèrent glaner cartouches, pétards, fusées, poudre… dont ils se bourrent les poches, plutôt que de se pencher sur des livres en lambeaux et des cahiers aux feuillets d’un genre papier journal.
Le 12 février 1945, les soldats américains occupent la cour où ils dressent plusieurs tentes. Ils transforment le préau en cuisine et en salle de douche.
En 1947, la cour sera clôturée par une palissade en béton. On pave une partie de la cour.
En 1955, les Frères Marianistes doivent tous partir à Rèves (Belgique). 3 instituteurs tiennent les classes sous l’autorité du Curé de Brugelette. Puis une association de personnes prend en charge l’école Saint-Louis et l’école Sainte-Marie. L’ancienne cuisine et le réfectoire des Frères sont transformés en logement des concierges.
En août 1956, 1ère fancy-fair dont le bénéfice sert à aménager des classes et un petit réfectoire. On asphalte la cour et on aménage une salle de gymnastique (salle marine).
L’école redémarre …
En 1970, on ouvre une classe maternelle.
En 1972, les classes de l’école Sainte-Marie reviennent à Saint-Louis qui devient mixte.
En 1975, Saint-Louis reprend l’école de Gages.
En 1984, on construit le réfectoire à côté de la salle des fêtes, devenue aussi salle de gymnastique.
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